Les machines à sous, c'est la grande réussite d'André, jeune homme des années soixante qui gravit un par un les échelons de la maison Aubusson, négoce de flippers, juke-box et " bandits manchots " en tous genres. A dix-sept ans, André devient le père de Gilles, surnommé Billy-Boy en hommage à un succès de rock. Le narrateur pose son regard d'enfant sur les dissensions familiales, sur la pauvreté du clan maternel et la richesse tapageuse du clan paternel, sur les peurs et les combats d'Eliane, épouse adorée autant que délaissée, sur les frasques d'André, surtout, que l'âge n'apaisera pas et qui continuera à passer ses nuits dehors, entouré d'une cour permanente.
--Ce texte fait référence à l'édition